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Affichage des articles du 2019

Le syndrome de la page blanche

Je n’arrive plus à écrire. Je crois que je vois les gens comme des muses: Je ne tombe jamais amoureuse, je me passionne. La passion n’est pas le contraire de l’amour, pas exactement. La passion, vire à l’obsession, permettant l’accès à des parts de soi, voir, à des savoirs, extérieurs à soi, dont nous ignorons l’existence. C’est une forme d’égoïsme, en faite. Le mot “amour” est trop vaste, j’y reviendrai… (amour de soi, amour de l’autre ? Quel amour ? Amour est-il toujours altruiste ?) C’est cette passion périodique qui me donne la force d’écrire, de créer, j’irai même jusqu’à dire : de vivre. C’est mon moteur existentiel. Moteur existentiel. Quand je rencontre quelqu’un, je pénètre irrémédiablement dans son univers, en passant par ses dires, et si conversation il n’y a pas ou peu, en passant par mes observations, mes suggestions, mes suppositions empiriques. Bien sûr, une part de projection est à prendre en compte, et ce, peu importe la forme que prend la rencontre, et le contexte d

Méditations mélancoliques

J’ai la nausée. Celle qui te tord l’estomac, celle qui te prend à la gorge comme des odeurs d’ammoniaque. J’ai envie de gerber, je suis dégoutée, des moments temporaires et intenses de dégout existentiel, de dégout des gens. Dégout de l’espèce humaine. Les humains ne sont que haine et souffrance, les humains se détestent les uns les autres, se battent, se bouffent la gueule, l’individualisme prédomine. Personne n’aime jamais personne, l’altruisme en soi est une idée, une utopie, et en fin de compte, une illusion. Illusion que chaque individu tente tant bien que mal de créer, parce que l’humain invente tout. Rien n’existe, rien n’a de sens, même pas les sciences dures. On se dit rationnels, mais rien n’est rationnel chez l’homme, rien du tout. L’homme s’invente des libertés : il n’en est rien. J’ai la nausée. La nausée de vivre dans un monde faux et hypocrite, ou les relations humaines sont fondées sur de faux-semblants. Quelle est la réelle profondeur de l’homme ? Il n’y en a pas. L’Ho

lettre d'amour

Mon cher et tendre amant, Il est agréable de constater les aspects enfantins que possède parfois l’amour, en particulier le nôtre. Nous sommes deux rêveurs à la recherche de réponses, et nous dévorons la vie à pleines dents, à l’affut de la moindre petite étincelle. Ton âme et la mienne coïncident sur tant d’éléments invisibles à l’œil nu que j’en perds la raison. J’aime à t’écouter, te toucher, te percevoir tant dans la lumière que dans la pénombre. Tu symbolises les profonds songes d’un été si proche. Tu symbolises le plaisir du savoir en ébullition ; la satisfaction d’étudier le monde à tes côtés ne me lassera donc jamais ? J’ai envie de te quitter pour te retrouver, j’ai l’insatiable envie de t’entendre mainte et mainte fois étaler ta pensée voltigeante et sans limites, te soumettre aux miennes pour qu’à deux nous puissions prendre notre envol vers cet état de conscience altéré que nous connaissons si bien. La distance la plus grande ne suffirait à nous séparer, car notre