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Affichage des articles du mars, 2020

La mélodie du silence (préambule)

Un après-midi de décembre, au bord d’une petite terrasse blindée de monde, un ami m’a dit que la fascination était inférieure à l’obsession. De longues vapeurs de nos gitanes étouffaient nos rires derrière de lourds échanges sur nos existences respectives. Il me fallait une muse, et lui, une lumière à laquelle s’accrocher. Vous connaissez le principe de la carotte au bout du fil ? Moi j’imagine une carotte, cela peut être tout autre chose. C’est un principe de base pour moi, sinon j’ai plus d’essence. Cela fut à mon égard une forme de survie pour ne pas tomber dans le chaos. Il s’agit de donner un but à sa vie, et ce, même s’il est illusoire. Ma carotte, c’était le bout du chemin. Une sorte de défi que j’ai lancé au hasard en dévalisant les rues parisiennes d’une démarche assurée et pleine d’entrain. La “visière” entre ouverte, quelques symboles m’apparaissent sur le macadam et les murs de briques rouges e

La Conquête de La Liberté

L’angoisse du néant. L’angoisse de la finitude : Humains, voisins, cohabitant tous sous le même toit : Vous y êtes conviés, à la mort. Nous y sommes conviés, de façon intensément concentrée : Riche en émotions, interconnectés de façon interminable et incompréhensible, de par cet harassant inconscient.  J’irai même plus loin : La finitude, mort certaine ou incertaine, elle est imprévisible et subjuguante parce qu’elle est impensable, indéfinissable, sous aucun plan, parce qu’elle est à la fois finitude et infinitude. Infini : Inconcevable pour l’Être. Oui, j’y reviens, j’y reviens… On vit pour y échapper, ou on ne vit plus pour l’éviter ? Si je décide de vivre, alors je décide de mourir. Si je décide de mourir, alors, je décide de vivre. J’observe au sein de cette crise, ici-bas, divers comportements, assimilables, en un sens logique et certain, à ceux des animaux en cavale. J’observe chez mes confrères les animaux évolués, une peur au ventre, ou bien une colère vivace. Déraisonnés,