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Affichage des articles du 2020

Subjectivisme

Je pense à cette chose à la fois merveilleuse et déconcertante : L’altruisme. Imaginez quelqu’un d’entièrement dévoué aux autres, quelqu’un qui existe pour l’autre, par l’autre, quelqu’un qui n’existerait qu’en se détachant de son être.  Cependant, je pense aussi bien souvent à cette phrase : “Il n’existe pas de bonne action désintéressée.” Nulle action telle qu'elle soit n’est désintéressée.  Alors, toute action est intérêt. C'est fantastique, non ? J’imagine maintenant, une personne en profonde souffrance de la misère du monde, pleurant les larmes que d’autres ne verseront pas, abjurant les peines que mon voisin n'a pu déverser, conjurant le sort des maudits, s’éprenant ainsi des joies du monde comme des silences. Notre altruiste, déversera pour seuls mots ceux que d’autres lui glisseront sous le pas de sa porte… Revenons sur l’intérêt. N’est-il pas à double tranchant, cet intérêt ? Faut-il bannir celui qui s’intéresse et s’interroge ? Le désintéressé, n’est-il pas en d’a

Persévérance

"Même pieds nus la pluie n'irait pas danser" Si "même pieds nus la pluie n'irait pas danser", et que "c'est en portant du chaos en soi qu'on accouche d'une étoile qui danse"... Mélangeons ces deux citations bien distinctes, décortiquons-les, et voyons ce qu'il en émane.. Est-ce que la pluie porte du chaos en elle ? Ou est-ce que la pluie, c'est le chaos ?  C'est bien joli, mais le chaos ça ne danse pas. Il faut qu'il soit pieds nus pour danser, le chaos. Est-ce que l'on pourrait imaginer maintenant, que le chaos porterait en lui une étoile qui danse ? Est-ce que l'on pourrait imaginer dans ce cas, que la pluie porte en elle le chaos, et qu'en dansant, elle accouche d'une étoile, qui, même lorsqu'il pleut, n'accouche pas ?  Partons maintenant du principe qu'avoir les pieds nus comporte un risque, surtout s'il pleut : Celui d'être mouillé, mais aussi d'avoir froid, de s’érafler bêtem

La persistance d'une continuité

" Rien n' est permanent , sauf le changement . Seul le changement est éternel. - Héraclite " La persistance d’une continuité, ça te parle ? Ça signifie à mes yeux que le seul changement qui persiste, c’est la continuité. En somme, la seule répétition c’est le changement. C’est un peu comme quand tu passes dix fois dans la même rue en te demandant ce qui a changé, alors que tu ne t’es même pas rendu compte que tu as bifurqué vers le grand boulevard. Merde, j’ai perdu ma plume : J’ai pas d’histoire à ce propos, ni même de réflexion approfondie. Pour être honnête avec toi, je vais pas chercher midi à quatorze-heure. Je ne me casse pas trop la tête, et je prends 2-3 phrases qui viennent, avec l’espoir de ne pas radoter. À chaque article sa singularité, oui, cela suppose  qu’à chaque article, la même idée de fond. Je préférais que ce soit : À chaque idée , son article. À chaque singularité, son idée . Ou bien ; À chaque idée, sa singularité. Mais la même idée , tout le temp

Le poids de l'avenir (extrait)

Le nouveau monde est divisé de plusieurs camps. Chaque être humain possède un chiffre, et une puce à l'oreille droite qui indique la position GPS et les idées. De l’autre côté de la ville, c’est la résidence des artistes : C’est un lieu plutôt modeste, comme une grande bulle de verre. Quelques arbustes et un peu de lierre encercle la place, et le terrain vague non-loin de la résidence. C’est un abri, plus qu’une prison. Les artistes se sont volontairement isolés du nouveau monde pour établir un plan de résistance auprès des forces du nouvel ordre . Ici, il n’y ni règle, ni société, ni loi, ni Dieu, ni Maître. Chacun donne son avis comme bon lui semble, il y a des désaccords, des accords, des amourettes, et c’est très bien comme ça. Personne ne craint les paumés - parce qu’on les nomme ainsi - et personne ne craint l’autorité d’un pacifiste démuni de toute forme de structure. Personne ne craint les ringards. Chez les artistes, pas de vie terrestre, ni d’âge. Pas d’identité, pas de c

COURONNE

  L a phrase exacte il me semble sera celle-ci : La liberté des autres commence là où se situe la tienne. Tu emprisonnes autrui par peur de son regard, et ainsi cette prison que tu t’es si sauvagement bâti a celé ton camarade de palier qui se contraint taire face à ton mutisme méprisant et apeuré. Ce mutisme, tu le connais si bien, toi, pauvre chien errant qui n’ose sortir de sa tanière.  Il n’y aura point de justice ni de liberté dans un monde où la peur prolifère, où la plus grande pandémie n’est pas celle que l’on peut voir, ni matérialiser. Il n’y a pas de justice dans un monde où la couronne est maitresse et maitrise ceux qui rient et s’embrassent, un monde dans laquelle “couronne” n’est plus synonyme de succès ou de quête.  Il n’y plus de monde chez les Hommes qui ne cherchent plus, n’inventent plus, et se barricadent dans la voiture de la mort.  Il n’y a que soumission, oppression, dépression, qui dévaste ainsi la splendeur qu’a pu être l’Esprit au grand sens du terme.  La liber

La mélodie du silence (préambule)

Un après-midi de décembre, au bord d’une petite terrasse blindée de monde, un ami m’a dit que la fascination était inférieure à l’obsession. De longues vapeurs de nos gitanes étouffaient nos rires derrière de lourds échanges sur nos existences respectives. Il me fallait une muse, et lui, une lumière à laquelle s’accrocher. Vous connaissez le principe de la carotte au bout du fil ? Moi j’imagine une carotte, cela peut être tout autre chose. C’est un principe de base pour moi, sinon j’ai plus d’essence. Cela fut à mon égard une forme de survie pour ne pas tomber dans le chaos. Il s’agit de donner un but à sa vie, et ce, même s’il est illusoire. Ma carotte, c’était le bout du chemin. Une sorte de défi que j’ai lancé au hasard en dévalisant les rues parisiennes d’une démarche assurée et pleine d’entrain. La “visière” entre ouverte, quelques symboles m’apparaissent sur le macadam et les murs de briques rouges e

La Conquête de La Liberté

L’angoisse du néant. L’angoisse de la finitude : Humains, voisins, cohabitant tous sous le même toit : Vous y êtes conviés, à la mort. Nous y sommes conviés, de façon intensément concentrée : Riche en émotions, interconnectés de façon interminable et incompréhensible, de par cet harassant inconscient.  J’irai même plus loin : La finitude, mort certaine ou incertaine, elle est imprévisible et subjuguante parce qu’elle est impensable, indéfinissable, sous aucun plan, parce qu’elle est à la fois finitude et infinitude. Infini : Inconcevable pour l’Être. Oui, j’y reviens, j’y reviens… On vit pour y échapper, ou on ne vit plus pour l’éviter ? Si je décide de vivre, alors je décide de mourir. Si je décide de mourir, alors, je décide de vivre. J’observe au sein de cette crise, ici-bas, divers comportements, assimilables, en un sens logique et certain, à ceux des animaux en cavale. J’observe chez mes confrères les animaux évolués, une peur au ventre, ou bien une colère vivace. Déraisonnés,

Le chaos ... À quoi bon ?

“Il faut porter du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse”  Ainsi parlait Nietzsche.  J’aimerais revenir sur cette citation, de mes faibles moyens, et de ma petite personne en devenir. Quand je pense à cette phrase, plusieurs images me viennent, émanant ainsi de ces images, parallèlement, des idées. Quand je pense au chaos, je pense au soleil après la tempête. Je voudrais aller plus loin. Je pense à l’art. Échec après échec, je songe à un recul. Reculer pourrait sembler par définition un mot qui évoque un mouvement d’âme péjoratif. Or, je pense que nous parlons ici la grande majorité du temps d’un recul astral: Par conséquent, un moyen ultime de faire un pas de géant. Un petit pas pour l’être, un grand pas pour l’esprit. Un retour en arrière dans les esprits, un grand pas pour le sujet. Il faut porter du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse. Imaginez-vous… Un objet banal du quotidien, d’apparence futile, habituel. Une machine à laver. Le linge sale u

Hymne à la non-restriction

Amis ! Camarades ! Colocataires, terriens, que sais-je… Laissons libre-cours à l’esprit, sortons du conformisme, trouvons nos au delà, développons les branches subséquent ces limites qui nous sont imposés… Libres nous sommes, les Hommes et ce malgré l’environnement qui les empoisonnent depuis des siècles se doivent d’être UTOPISTES, se doivent d’étendre les limites de l’esprit pour ainsi laisser place à l’évolution intellectuelle ! À bas les beaux discours, à bat l’hypocrisie des dominateurs narcissiques ! Leur éloge n’est rien comparée à la notre, et notre colère un jour se transformera en hargne, qui un jour se transforma, enfin, en force. Qui m’aime me suive ? Amour de soi, ou amour de l’autre… Qu’est ce qu’autrui ? Une construction au travers du Moi ? Amour… Vaste… Débat vain ? J’y reviendrai. Le rêveur est réaliste, puis ce que le rêveur voit, perçoit, sur-interprète, à juste titre. Le rêveur note les sombres recoins, le rêveur réagit plus que quiconque à son environnement

Tant sous l'emprise du temps, que j'y reviens

Temps , revenons-en, au temps. Tant décadent que subtile, tant présent qu’invisible. Indivisible, bien que subdivisant, besoin, nécessité humaine, se rattachant au rationnel tant bien que mal, découpant des périodes de vies, instants, affects. Temporalité, me ramenant, et se rattachant indéniablement à la finalité, finitude contre laquelle nous ne pouvons lutter, l’une des seules fatalité présente ici-bas de ce que j’ai noté.  J’attends le temps qui passe, je perçois, je m’illusionne, mon esprit se cloisonne quand je ris de bon cœur et danse jusqu’au bout de la nuit… Je me ferme à cette harassante réalité et ma lucidité se cloisonne pour ne pas me confronter à cette autre malheureuse fatalité : la souffrance. Je suis né(e) pour souffrir, je suis né(e) pour mourir. Mais par l’évitement de l’angoisse harassante qui nous rattrapera tout un jour, je vis des moments heureux. J’apprends, parfois, par le malheur et la perte, à renforcer mon esprit, par les souvenirs, je revis, je suis pl

Relativisme ?

R E L A T I V I S M E  / R E L A T A N T Coucou, te r’voilà… Il y a peu, j’ai eu un débat à ton sujet. J’ai senti mon égo se gonfler d’espoir quand j’ai tapé mon point sur la table et affirmé mes opinions tout haut sans aucune gêne et/ou hésitation par peur du regard des autres, et/ou manque de confiance en soi. Les gens interprètent tous cela différemment, des opinions totalement paradoxales sur le sujet… J’y reviendrai. On m’a regardé ce soir-là, d’un œil méfiant : “tu es socialiste, non ?” Question piège. Je l’ai senti, tant dans l’intonation de la voix, que dans le regard. J’ai tout de suite cerné la désapprobation de ma personne, ou devrais-je plutôt dire, de mes convictions politiques, et donc par conséquent : les siennes. Alors, instinctivement (peut-être par provocation) j’ai répondu que j’étais marxiste. La réponse "type" du cinquantenaire : c’est normal, tu es jeune. Esprit rebelle… Mince… Je croyais ne plus jamais entendre cette remarque désobligeante, réductrice