Méditations mélancoliques
J’ai la nausée.
Celle qui te tord l’estomac, celle qui te prend à la gorge comme des odeurs d’ammoniaque. J’ai envie de gerber, je suis dégoutée, des moments temporaires et intenses de dégout existentiel, de dégout des gens. Dégout de l’espèce humaine.
Les humains ne sont que haine et souffrance, les humains se détestent les uns les autres, se battent, se bouffent la gueule, l’individualisme prédomine. Personne n’aime jamais personne, l’altruisme en soi est une idée, une utopie, et en fin de compte, une illusion. Illusion que chaque individu tente tant bien que mal de créer, parce que l’humain invente tout. Rien n’existe, rien n’a de sens, même pas les sciences dures. On se dit rationnels, mais rien n’est rationnel chez l’homme, rien du tout.
L’homme s’invente des libertés : il n’en est rien.
J’ai la nausée.
La nausée de vivre dans un monde faux et hypocrite, ou les relations humaines sont fondées sur de faux-semblants. Quelle est la réelle profondeur de l’homme ? Il n’y en a pas. L’Homme est un résidu d’éléments et facettes qui l’entourent quotidiennement, l’Homme n’est rien d’autre que son extériorité. Notre psyché quant à elle n’est que le fondement de nos interprétations visuelles, auditive, sensorielle et olfactives. Nous ne sommes rien.
Les grands chefs aux faiblesses narcissiques à la tête du troupeau ne sont personne, seulement des mal-aimés qui veulent s’affirmer.
Les grands artistes à la sensibilité exacerbées cherchent leur place, et finir par prendre fierté et plaisir à crier tout haut qu’ils sont incompris, et qu’ils souffrent : Parce que la souffrance, c’est attrayant.
Carence affective. Dans le fond, personne n’est jamais suffisamment aimé, parce que personne n’aime réellement personne.
Alors pourquoi courir perpétuellement après quelque chose qui n’existe pas ? Pourquoi rechercher des vérités fondamentales sans réellement connaitre nos questionnements originels ? Pourquoi ce manque, pourquoi ce vide ? Et pourquoi surtout, vouloir en permanence le combler ? Notre existence, n’est-elle pas fondée, englobée par un grand vide communément appelé l’univers ?
Pourquoi l’Homme est-il donc fait de tant de paradoxes ?
Et pourquoi, de surcroit, le paradoxe intrigue-t-il ?
Le mot “pourquoi”. Pour … Quoi ? Ce n’est pas un mot. Ça n’a aucun sens. Encore un trait typiquement humain. Les animaux, eux, ne se demandent pas pourquoi, mais comment. Ils agissent. Certes, sans entendement, et selon leur instincts, mais ils agissent. Souffrent-ils ? Difficile à dire. Ils ne parlent pas.
Est-ce que l’intelligence humaine n’est finalement pas le chemin de la destruction, du paradoxe interminable, du chaos, de l’apocalypse, de la haine, de la souffrance, du “pourquoi” sans “comment”… De la nausée ?!
Oui, j’ai la nausée, en faite.
Celle qui te tord l’estomac, celle qui te prend à la gorge comme des odeurs d’ammoniaque. J’ai envie de gerber, je suis dégoutée, des moments temporaires et intenses de dégout existentiel, de dégout des gens. Dégout de l’espèce humaine.
Les humains ne sont que haine et souffrance, les humains se détestent les uns les autres, se battent, se bouffent la gueule, l’individualisme prédomine. Personne n’aime jamais personne, l’altruisme en soi est une idée, une utopie, et en fin de compte, une illusion. Illusion que chaque individu tente tant bien que mal de créer, parce que l’humain invente tout. Rien n’existe, rien n’a de sens, même pas les sciences dures. On se dit rationnels, mais rien n’est rationnel chez l’homme, rien du tout.
L’homme s’invente des libertés : il n’en est rien.
J’ai la nausée.
La nausée de vivre dans un monde faux et hypocrite, ou les relations humaines sont fondées sur de faux-semblants. Quelle est la réelle profondeur de l’homme ? Il n’y en a pas. L’Homme est un résidu d’éléments et facettes qui l’entourent quotidiennement, l’Homme n’est rien d’autre que son extériorité. Notre psyché quant à elle n’est que le fondement de nos interprétations visuelles, auditive, sensorielle et olfactives. Nous ne sommes rien.
Les grands chefs aux faiblesses narcissiques à la tête du troupeau ne sont personne, seulement des mal-aimés qui veulent s’affirmer.
Les grands artistes à la sensibilité exacerbées cherchent leur place, et finir par prendre fierté et plaisir à crier tout haut qu’ils sont incompris, et qu’ils souffrent : Parce que la souffrance, c’est attrayant.
Carence affective. Dans le fond, personne n’est jamais suffisamment aimé, parce que personne n’aime réellement personne.
Alors pourquoi courir perpétuellement après quelque chose qui n’existe pas ? Pourquoi rechercher des vérités fondamentales sans réellement connaitre nos questionnements originels ? Pourquoi ce manque, pourquoi ce vide ? Et pourquoi surtout, vouloir en permanence le combler ? Notre existence, n’est-elle pas fondée, englobée par un grand vide communément appelé l’univers ?
Pourquoi l’Homme est-il donc fait de tant de paradoxes ?
Et pourquoi, de surcroit, le paradoxe intrigue-t-il ?
Le mot “pourquoi”. Pour … Quoi ? Ce n’est pas un mot. Ça n’a aucun sens. Encore un trait typiquement humain. Les animaux, eux, ne se demandent pas pourquoi, mais comment. Ils agissent. Certes, sans entendement, et selon leur instincts, mais ils agissent. Souffrent-ils ? Difficile à dire. Ils ne parlent pas.
Est-ce que l’intelligence humaine n’est finalement pas le chemin de la destruction, du paradoxe interminable, du chaos, de l’apocalypse, de la haine, de la souffrance, du “pourquoi” sans “comment”… De la nausée ?!
Oui, j’ai la nausée, en faite.
grande artiste
RépondreSupprimerpremière fan
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