Articles

Affichage des articles du octobre, 2021

Ils n'étaient qu'une fois

Il était une fois… Quelqu’un qui en savait trop et pas assez. Et quelqu’un qui était, se contentait d’être, de n’être qu’un être indivisible, mais qui n’était pas assez présent, ni assez grand. Il était une fois… Quelqu’un qui en savait trop, mais pas suffisamment. Celui qui en savait trop vivait avec celui qui se contentait d’être : Il n'était qu'une fois. Celui qui se contentait d’être n’avait plus suffisamment d’air pour respirer, et celui qui en savait trop lui a dit que peut-être, celui qui ne se contentait que de son être ne se suffisait plus à lui tout seul… Qu’en effet, pour manquer d’air, il faut manquer de quelque chose, et que s’il nous manque quelque chose, on ne peut plus se suffire. Or, celui qui en savait trop manquait lui aussi de quelque chose : Comme il en savait trop, il manquait de place, et s’ennuyait de ce qu’il connaissait déjà. Celui qui en savait trop et celui à qui il manquait de l’air devinrent amis sur ces quelques échanges, induisant ici un commun

La contingence des mots

Rien n’a de nom et la stabilité me ronge Une énigme se trace au rythme de tes songes Bornée, je me redresse et puis je plonge Le tonnerre a frappé : il est temps de gribouiller Quelques mots pour me distraire, Et je m’enivre d’éphémères Rien ne sert de me taire, rien ne sert de m’y complaire Danse dans la nuit qui se morfond de mirages Danse et n’écoute plus ta raison qui s’enrage Une nuit pour m’enivrer, un matin pour chanter Au rythme du temps, le ciel danse sur mes pas Une mélodie qui me demande tout le temps “pourquoi?” Soustrait du désespoir, m’apparait cet encas Telle une soif qui pleure dans le creux de mes bras Tragédie de l’aube d’un matin enneigé, Comme une lune qui pleure ne sachant à qui causer Rien n’a de nom, plus personne ne sait, Raison et passion laissent place à l’enivré Ça ne bouge plus et l’inaction se tait.