Le syndrome de la page blanche
Je n’arrive plus à écrire. Je crois que je vois les gens comme des muses: Je ne tombe jamais amoureuse, je me passionne. La passion n’est pas le contraire de l’amour, pas exactement. La passion, vire à l’obsession, permettant l’accès à des parts de soi, voir, à des savoirs, extérieurs à soi, dont nous ignorons l’existence. C’est une forme d’égoïsme, en faite. Le mot “amour” est trop vaste, j’y reviendrai… (amour de soi, amour de l’autre ? Quel amour ? Amour est-il toujours altruiste ?) C’est cette passion périodique qui me donne la force d’écrire, de créer, j’irai même jusqu’à dire : de vivre. C’est mon moteur existentiel. Moteur existentiel. Quand je rencontre quelqu’un, je pénètre irrémédiablement dans son univers, en passant par ses dires, et si conversation il n’y a pas ou peu, en passant par mes observations, mes suggestions, mes suppositions empiriques. Bien sûr, une part de projection est à prendre en compte, et ce, peu importe la forme que prend la rencontre, et le contex...