L'aube du vent
Les passagers du temps laissent leur empruntes sur les murs de la vie, Dans les sables de l’oubli, dans le spectre de la nuit, et, Quand les passagers du vent laissent derrière eux des traces du temps, Les passagers de la nuit, tout endormis, ne pensent plus qu’au lendemain, Quand l’ennui arrive enfin, la passion d’un court chemin, qui enfin, les étreint… Quand les passagers du vent, laissent derrière eux des traces du temps, Enlacés par le vent, et se tiennent la main, comme des enfants Un dernier souffle, un dernier cri, et de plus belle, voilà que la danse reprend Les passagers des sables mouvants se laissent bercer par les dernières vagues, Son allure, plus vivace qu’un train, plus vivace encore qu’un scintillement, Se laisse bercer, d’avant en arrière, par cette fraîche mélodie, Et ne distingue qu’au loin, l’avancée de ce qu’elle retient, C’est écrit dans le creux de ces quatre mains, Les passagers du temps par un simple coup de vent, S’enfuient et reprennent vie, un dernier coup ...