L'aube du vent
Les passagers du temps laissent leur empruntes sur les murs de la vie,
Dans les sables de l’oubli, dans le spectre de la nuit, et,
Quand les passagers du vent laissent derrière eux des traces du temps,
Les passagers de la nuit, tout endormis, ne pensent plus qu’au lendemain,
Quand l’ennui arrive enfin, la passion d’un court chemin, qui enfin, les étreint…
Quand les passagers du vent, laissent derrière eux des traces du temps,
Enlacés par le vent, et se tiennent la main, comme des enfants
Un dernier souffle, un dernier cri, et de plus belle, voilà que la danse reprend
Les passagers des sables mouvants se laissent bercer par les dernières vagues,
Son allure, plus vivace qu’un train, plus vivace encore qu’un scintillement,
Se laisse bercer, d’avant en arrière, par cette fraîche mélodie,
Et ne distingue qu’au loin, l’avancée de ce qu’elle retient,
C’est écrit dans le creux de ces quatre mains,
Les passagers du temps par un simple coup de vent,
S’enfuient et reprennent vie, un dernier coup d’œil étincelant,
Pleins d’allure, le ciel leur fait vigueur, et dans leurs cœurs battants,
Une sphère épouvantée d’amour qu’inspire la lumière de l’instant
Les passagers du jour prennent la lumière à bras le corps,
Plus rien d’autre ne fait virage que cette vigueur,
N’ayez crainte, les amants ne sont pas simples passagers du vent,
Ils laissent une trace dans le temps, et dans les sables d’argent
Sur une plage abandonnée, les dés sont lancés,
Et pourtant, plus rien à perdre ni à gagner…
Quand les passagers du vent, laissent derrière eux des traces du temps,
Il ne reste qu’à croire le dessin d’un vaste souvenir,
Du battement d’aile d’un papillon à ces quelques rires
Elle balade ses cheveux courts,
Il lui tient la main,
Elle n’a pas peur du destin,
Il ne craint pas l’amour,
Elle lui inflige le désir,
Il lui offre ce détour
À l’aube d’une plage, dans les sables du temps,
Plus rien ne fait face au vent,
Rien d’autre qu’une dernière danse
Là où seuls ces premiers et derniers instants font sens.
Les passagers de la nuit, du temps, des sables mouvants,
Une pièce torride, l’arrière-scène d’un désir miroitant…
Une seule pièce torride, la seule, l’unique,
Celle qui, de ses bras voltigeants, réunit dans le temps,
L’aube du vent.
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