Ils n'étaient qu'une fois
Il était une fois… Quelqu’un qui en savait trop et pas assez. Et quelqu’un qui était, se contentait d’être, de n’être qu’un être indivisible, mais qui n’était pas assez présent, ni assez grand. Il était une fois… Quelqu’un qui en savait trop, mais pas suffisamment. Celui qui en savait trop vivait avec celui qui se contentait d’être : Il n'était qu'une fois. Celui qui se contentait d’être n’avait plus suffisamment d’air pour respirer, et celui qui en savait trop lui a dit que peut-être, celui qui ne se contentait que de son être ne se suffisait plus à lui tout seul… Qu’en effet, pour manquer d’air, il faut manquer de quelque chose, et que s’il nous manque quelque chose, on ne peut plus se suffire. Or, celui qui en savait trop manquait lui aussi de quelque chose : Comme il en savait trop, il manquait de place, et s’ennuyait de ce qu’il connaissait déjà. Celui qui en savait trop et celui à qui il manquait de l’air devinrent amis sur ces quelques échanges, induisant ici un commun ...