La contingence des mots
Rien n’a de nom et la stabilité me ronge
Une énigme se trace au rythme de tes songes
Bornée, je me redresse et puis je plonge
Le tonnerre a frappé : il est temps de gribouiller
Quelques mots pour me distraire,
Et je m’enivre d’éphémères
Rien ne sert de me taire, rien ne sert de m’y complaire
Danse dans la nuit qui se morfond de mirages
Danse et n’écoute plus ta raison qui s’enrage
Une nuit pour m’enivrer, un matin pour chanter
Au rythme du temps, le ciel danse sur mes pas
Une mélodie qui me demande tout le temps “pourquoi?”
Soustrait du désespoir, m’apparait cet encas
Telle une soif qui pleure dans le creux de mes bras
Tragédie de l’aube d’un matin enneigé,
Comme une lune qui pleure ne sachant à qui causer
Rien n’a de nom, plus personne ne sait,
Raison et passion laissent place à l’enivré
Ça ne bouge plus et l’inaction se tait.
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