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Affichage des articles du avril, 2025

Si j'avais un marteau...

  Je cognerais mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs... j'y mettrais tout mon cœur... En direction d'une nouvelle liberté. L'amour le travail, le travail, et l'amour. Et la drogue... et la drague. Ce sont des dépendances, c'est le seul point commun que je trouve. Je n'ai aucune idée de stabilité ou d'idée fixe qui pourrait me conforter dans un désir stable. Cohérent. Égocentrique, je ne vois que moi - ou du moins, mon ombre. Je n'entends rien, et ne vois rien. Je suis perdue. Rien de guide ni ne structure mes désirs, mais quelque chose pousse mes choix ; et cela peut-être réfléchi comme impensé et spontané. Je pensais vouloir un amour, un grand amour, une vie familiale qui perdure... mature... du moins c'est l'idée que je m'en fais. Puis je réalise que j'aime commencer, sans terminer. Malgré moi: je suis comme fascinée comme des passions florissantes et impossibles, des chaos d'affects entremêlés sans queue ni tête...  Je voudrai...

Déjà-vu

L'un connu, l'autre non. Il me rappelle une douceur adolescente, il me rappelle ces vertiges de jeunesse que je vivais... Quelque chose de lointain: là où les mots n'étaient qu'affects et marasmes incessants, là où là musique sonnait autrement. Loin des contraintes adultes, loin des factures et loin des fractures, loin de ces océans de responsabilités et de vides infinis, de grandeurs terrifiantes et de contraintes rétrécissantes ... perte de re-père, perte de re-paires, je me sens loin de cette enfant qui sommeil pourtant constamment en moi. J'ai rencontré ce garçon : c'est un jeune garçon dans une allure d'homme avec une âme de poète perdu dans le temps, dans un idéalisme qu'il croit sombre. Avec son carnet de notes qu'il emmène partout, il traîne sa cicatrice sur son visage, derrière ses cheveux qui dissimulent un peu ses yeux : et je suis émue. Une émotion et des mots qui me dépassent.  C'est comme si on se connaissait depuis longtemps, si lo...

Idée d'histoire : "le masque"

Le premier message que tu m’as envoyé, c’est celui-ci “Je crois que je viens de croiser la femme de ma vie… va-t-elle me répondre ?” … D’abord, j’ai pensé au mot “femme” et au mot “vie”. Je suis la femme… D’un homme ? Et je t’ai répondu, avec ironie, le sourire aux lèvres. Mais tu t’es trompé : la certitude est synonyme de folie, et la tienne pourtant me séduit — peut-être parce que c’est ma propre démence qui s’exprime à ma place… Un couple se rencontre, se construit, dans des conditions hors du commun. D’emblée, un jeu de rôle et de semblants s’installent entre eux, fondant la plus grande des authenticités. Le problème sera d’arrêter le jeu… On a bâti des sommets, des idéaux, comme des fous mégalomaniaques : mais lorsque le soleil se lève, les idées tombent, et on se retrouve là, à parler de la pluie et du beau-temps, sans oser parler d’orage ou de foudre. “Nous sommes des hors-la-loi. Tu t’appelles Scarlett, et moi John. Nous ne devons révéler notre véritable identité au grand jour ...