La persistance d'une continuité
" Rien n'est permanent, sauf le changement. Seul le changement est éternel. - Héraclite "
La persistance d’une continuité, ça te parle ? Ça signifie à mes yeux que le seul changement qui persiste, c’est la continuité.
En somme, la seule répétition c’est le changement.
C’est un peu comme quand tu passes dix fois dans la même rue en te demandant ce qui a changé, alors que tu ne t’es même pas rendu compte que tu as bifurqué vers le grand boulevard.
Merde, j’ai perdu ma plume : J’ai pas d’histoire à ce propos, ni même de réflexion approfondie. Pour être honnête avec toi, je vais pas chercher midi à quatorze-heure. Je ne me casse pas trop la tête, et je prends 2-3 phrases qui viennent, avec l’espoir de ne pas radoter. À chaque article sa singularité, oui, cela suppose qu’à chaque article, la même idée de fond.
Je préférais que ce soit : À chaque idée, son article. À chaque singularité, son idée. Ou bien ; À chaque idée, sa singularité. Mais la même idée, tout le temps ! Alors je suis comme ceux que j’aime à critiquer, je suis surface ? Quel fastidieux travail !
Là l’idée si tu veux, c’est de démêler les mots pour comprendre le sens du paradigme, celui qui circule depuis des mois ici-bas. Un peu comme où est Charlie, sauf qu’à la place d’une réponse, t’as des questions. Alors ouais, Charlie c’est l’idée, donc l’idée, c’est probablement la question. Ou le doute, j’en sais rien…
D’où l’idée d’en faire un texte pas trop long.
La persistance d’une continuité, c’est comme s’obstiner à marcher dans le noir sans allumer la lumière.
En revanche, la consistance d’une continuité, c’est de réparer l’ampoule du couloir. Déjà, parce qu’on y voit plus clair. Ensuite, parce que la destination est plus limpide.
Tourner en rond, c’est faire le tour de la question, mais pas de l’idée. Parce que l’idée, c’est le message que l’artiste veut transmettre à son public. Pour ce faire, il a besoin en premier lieu de définir une clé, une tonalité, des notes. Il va ensuite assembler ces éléments pour qu’il en émane une mélodie.
Cette mélodie, grosso modo, c’est la somme des mouvements, et la somme de ces mouvements, c’est le concept.
Les mouvements, ce sont des particules de mon âme, mon âme elle-même subdivisée de particules de ce que j’ai vu, entendu, perçu, senti, ressenti.
Les percussions, c’est le fond, le fond, c’est ce besoin ultime que j’ai de poser mes bagages quelque part.
Mes bagages, c’est l’impulsion vivace d’un œil qui scintille.
La persistance d’une continuité, c’est qu’à chaque nouvelle page blanche, une nouvelle sonnerie.
La persistance d’une continuité, c’est la danse de mes songes qui se tortillent dans tous les sens pour dire que l’idée existe.
En faite, peut-être que l’idée, c’est moi.
Commentaires
Enregistrer un commentaire