Sans foi ni loi, sans toit ni mois

 Impossible, mon amour !

L'impensable de ton retour, 

l'impossible de notre amour, 

l'impassible de nos ébats.

Il n’y a plus de mirages possible, il y a juste toi, puis moi.
Il y a toi puis moi, qui ne peuvent échapper au pouvoir des mots
Il n’y a plus de passages ostensibles ni même de routes invisibles
Seulement des éclats de voix indivisibles et des paroles invincibles

Mon corps garde la mémoire d’une pluie d’orage qui ruissèle
Une sombre histoire de dialogues boiteux qui m’ensorcellent
La quête de sens barricade nos idées, et comme aliénés,
On s’échoue au bord d’un rêve sans foi ni loi, ni toit, ni mois.

Il n’y a plus de mirages possible, ni même de routes invisibles
Ce soir le sens s’est échoué, laissant avec lui quelques pensées
Je cueille alors du creux de mes lèvres quelques de tes baisers
Mes yeux se ferment comme pour se cacher de ton regard acéré

Alors, on s’échoue au bord d’un rêve obscur, sans contour ni bordure
Tes lèvres s’enfument, et les miennes ne peuvent s’y dégager
Emprisonne mon ventre de ta faim, empoisonne mes mots de ton parfum
Il n’y a plus de mirages possible, il y a juste toi, puis moi,
Sans foi, ni loi.

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