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Le chaos ... À quoi bon ?

“Il faut porter du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse”  Ainsi parlait Nietzsche.  J’aimerais revenir sur cette citation, de mes faibles moyens, et de ma petite personne en devenir. Quand je pense à cette phrase, plusieurs images me viennent, émanant ainsi de ces images, parallèlement, des idées. Quand je pense au chaos, je pense au soleil après la tempête. Je voudrais aller plus loin. Je pense à l’art. Échec après échec, je songe à un recul. Reculer pourrait sembler par définition un mot qui évoque un mouvement d’âme péjoratif. Or, je pense que nous parlons ici la grande majorité du temps d’un recul astral: Par conséquent, un moyen ultime de faire un pas de géant. Un petit pas pour l’être, un grand pas pour l’esprit. Un retour en arrière dans les esprits, un grand pas pour le sujet. Il faut porter du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse. Imaginez-vous… Un objet banal du quotidien, d’apparence futile, habituel. Une machine à laver. Le lin...

Hymne à la non-restriction

Amis ! Camarades ! Colocataires, terriens, que sais-je… Laissons libre-cours à l’esprit, sortons du conformisme, trouvons nos au delà, développons les branches subséquent ces limites qui nous sont imposés… Libres nous sommes, les Hommes et ce malgré l’environnement qui les empoisonnent depuis des siècles se doivent d’être UTOPISTES, se doivent d’étendre les limites de l’esprit pour ainsi laisser place à l’évolution intellectuelle ! À bas les beaux discours, à bat l’hypocrisie des dominateurs narcissiques ! Leur éloge n’est rien comparée à la notre, et notre colère un jour se transformera en hargne, qui un jour se transforma, enfin, en force. Qui m’aime me suive ? Amour de soi, ou amour de l’autre… Qu’est ce qu’autrui ? Une construction au travers du Moi ? Amour… Vaste… Débat vain ? J’y reviendrai. Le rêveur est réaliste, puis ce que le rêveur voit, perçoit, sur-interprète, à juste titre. Le rêveur note les sombres recoins, le rêveur réagit plus que quiconque à son environnement...

Tant sous l'emprise du temps, que j'y reviens

Temps , revenons-en, au temps. Tant décadent que subtile, tant présent qu’invisible. Indivisible, bien que subdivisant, besoin, nécessité humaine, se rattachant au rationnel tant bien que mal, découpant des périodes de vies, instants, affects. Temporalité, me ramenant, et se rattachant indéniablement à la finalité, finitude contre laquelle nous ne pouvons lutter, l’une des seules fatalité présente ici-bas de ce que j’ai noté.  J’attends le temps qui passe, je perçois, je m’illusionne, mon esprit se cloisonne quand je ris de bon cœur et danse jusqu’au bout de la nuit… Je me ferme à cette harassante réalité et ma lucidité se cloisonne pour ne pas me confronter à cette autre malheureuse fatalité : la souffrance. Je suis né(e) pour souffrir, je suis né(e) pour mourir. Mais par l’évitement de l’angoisse harassante qui nous rattrapera tout un jour, je vis des moments heureux. J’apprends, parfois, par le malheur et la perte, à renforcer mon esprit, par les souvenirs, je revis, je sui...

Relativisme ?

R E L A T I V I S M E  / R E L A T A N T Coucou, te r’voilà… Il y a peu, j’ai eu un débat à ton sujet. J’ai senti mon égo se gonfler d’espoir quand j’ai tapé mon point sur la table et affirmé mes opinions tout haut sans aucune gêne et/ou hésitation par peur du regard des autres, et/ou manque de confiance en soi. Les gens interprètent tous cela différemment, des opinions totalement paradoxales sur le sujet… J’y reviendrai. On m’a regardé ce soir-là, d’un œil méfiant : “tu es socialiste, non ?” Question piège. Je l’ai senti, tant dans l’intonation de la voix, que dans le regard. J’ai tout de suite cerné la désapprobation de ma personne, ou devrais-je plutôt dire, de mes convictions politiques, et donc par conséquent : les siennes. Alors, instinctivement (peut-être par provocation) j’ai répondu que j’étais marxiste. La réponse "type" du cinquantenaire : c’est normal, tu es jeune. Esprit rebelle… Mince… Je croyais ne plus jamais entendre cette remarque désobligeante, réductrice ...

Le syndrome de la page blanche

Je n’arrive plus à écrire. Je crois que je vois les gens comme des muses: Je ne tombe jamais amoureuse, je me passionne. La passion n’est pas le contraire de l’amour, pas exactement. La passion, vire à l’obsession, permettant l’accès à des parts de soi, voir, à des savoirs, extérieurs à soi, dont nous ignorons l’existence. C’est une forme d’égoïsme, en faite. Le mot “amour” est trop vaste, j’y reviendrai… (amour de soi, amour de l’autre ? Quel amour ? Amour est-il toujours altruiste ?) C’est cette passion périodique qui me donne la force d’écrire, de créer, j’irai même jusqu’à dire : de vivre. C’est mon moteur existentiel. Moteur existentiel. Quand je rencontre quelqu’un, je pénètre irrémédiablement dans son univers, en passant par ses dires, et si conversation il n’y a pas ou peu, en passant par mes observations, mes suggestions, mes suppositions empiriques. Bien sûr, une part de projection est à prendre en compte, et ce, peu importe la forme que prend la rencontre, et le contex...

Méditations mélancoliques

J’ai la nausée. Celle qui te tord l’estomac, celle qui te prend à la gorge comme des odeurs d’ammoniaque. J’ai envie de gerber, je suis dégoutée, des moments temporaires et intenses de dégout existentiel, de dégout des gens. Dégout de l’espèce humaine. Les humains ne sont que haine et souffrance, les humains se détestent les uns les autres, se battent, se bouffent la gueule, l’individualisme prédomine. Personne n’aime jamais personne, l’altruisme en soi est une idée, une utopie, et en fin de compte, une illusion. Illusion que chaque individu tente tant bien que mal de créer, parce que l’humain invente tout. Rien n’existe, rien n’a de sens, même pas les sciences dures. On se dit rationnels, mais rien n’est rationnel chez l’homme, rien du tout. L’homme s’invente des libertés : il n’en est rien. J’ai la nausée. La nausée de vivre dans un monde faux et hypocrite, ou les relations humaines sont fondées sur de faux-semblants. Quelle est la réelle profondeur de l’homme ? Il n’y en a pas. L’Ho...

lettre d'amour

Mon cher et tendre amant, Il est agréable de constater les aspects enfantins que possède parfois l’amour, en particulier le nôtre. Nous sommes deux rêveurs à la recherche de réponses, et nous dévorons la vie à pleines dents, à l’affut de la moindre petite étincelle. Ton âme et la mienne coïncident sur tant d’éléments invisibles à l’œil nu que j’en perds la raison. J’aime à t’écouter, te toucher, te percevoir tant dans la lumière que dans la pénombre. Tu symbolises les profonds songes d’un été si proche. Tu symbolises le plaisir du savoir en ébullition ; la satisfaction d’étudier le monde à tes côtés ne me lassera donc jamais ? J’ai envie de te quitter pour te retrouver, j’ai l’insatiable envie de t’entendre mainte et mainte fois étaler ta pensée voltigeante et sans limites, te soumettre aux miennes pour qu’à deux nous puissions prendre notre envol vers cet état de conscience altéré que nous connaissons si bien. La distance la plus grande ne suffirait à nous séparer, car notre ...